l’arthrite septique n’a montré aucun changement d’incidence et, malgré les progrès de la thérapie antimicrobienne, elle est souvent responsable d’une déficience fonctionnelle résiduelle et d’un taux de mortalité élevé chez les patients débilités. Les facteurs de risque comprennent l’âge avancé, le diabète sucré, la polyarthrite rhumatoïde, l’immunodéficience et une maladie articulaire préexistante (p. ex., la polyarthrite rhumatoïde) à laquelle les symptômes de l’arthrite septique sont parfois attribués., Staphylococcus aureus contribue à plus des deux tiers des organismes identifiés; une gamme de streptocoques et de bacilles à gram négatif sont les suivants en fréquence. Le site le plus commun est le genou, suivi de la hanche et de l’épaule. Plus de 10% des patients présentent une atteinte polyarticulaire reflétant une bactériémie et une diminution de la résistance à l’infection (plus de 50% des formes polyarticulaires surviennent chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde)., L’infection articulaire prothétique devient de plus en plus fréquente; les formes chroniques dues à une contamination peropératoire et entraînant un relâchement septique doivent être distinguées de l’infection hématogène aiguë dans laquelle un traitement d’urgence peut permettre de récupérer la prothèse. Démonstration de l’organisme dans la commune est la clé du diagnostic. L’aspiration articulaire doit être effectuée en urgence, si nécessaire après identification des points de repère radiographiques ou sous guidage ultrasonographique. L’ensemencement du liquide sur des flacons de culture sanguine immédiatement après l’aspiration augmente le rendement., Les antibiotiques doivent être administrés dès que les échantillons microbiologiques ont été prélevés. Lorsque l’aspiration est difficile (hanche) ou inadéquate, le drainage arthroscopique rend généralement l’arthrotomie inutile. Les traitements anti-inflammatoires précoces (médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens, glucocorticoïdes systémiques ou locaux, anticytokines et cytokines anti-inflammatoires) sont considérés comme des outils pour limiter les lésions articulaires; leur efficacité et leur innocuité devront d’abord être établies dans des études animales.