Dans l’Odyssée d’Homère, Elysium est décrit comme un paradis:
à l’Elysée plaine…où la vie est plus facile pour les hommes. Il n’y a pas de neige, ni de forte tempête, ni jamais de pluie, mais jamais L’océan n’envoie des explosions du vent d’Ouest qui souffle fort pour donner un refroidissement aux hommes.
— Homère, Odyssée (4.560–565)
Le poète grec Hésiode fait référence aux Îles des Bienheureux dans son poème didactique Travaux et les Jours., Dans son livre Religion grecque, Walter Burkert note le lien avec le motif de Dilmun lointain: »ainsi Achille est transporté à l’Île Blanche et devient le souverain de la mer Noire, et Diomède devient le Seigneur divin d’une île Adriatique ».,d ils vivent intacts par le chagrin dans les îles des bienheureux le long de la rive de L’océan tourbillonnant profond, héros heureux pour qui la Terre qui donne du grain porte des fruits mielleux florissants trois fois par an, loin des dieux sans mort, et Cronos règne sur eux
Les Odes de Pindare décrivent la récompense qui attend
Les Bons reçoivent une vie libre de labeur, ne grattant pas avec la force de leurs bras la terre, ni L’eau de la mer, pour une subsistance pauvre., Mais en présence des dieux honorés, ceux qui ont volontiers tenu leurs serments jouissent d’une vie sans larmes, tandis que les autres subissent un labeur insupportable à regarder. Ceux qui ont persévéré trois fois, de chaque côté, pour garder leurs âmes libres de toute faute, suivent la route de Zeus jusqu’à la fin, à la tour de Cronos, où les brises océaniques soufflent autour de l’île des bienheureux, et des fleurs d’or flambent, certaines provenant de splendides arbres sur terre, tandis que l’eau nourrit les autres., Avec ces couronnes et guirlandes de fleurs, ils entrelacent leurs mains selon les conseils justes de Rhadamanthys, que le grand père, l’époux de Rhéa dont le trône est au— dessus de tous les autres, garde près de lui comme son partenaire
–Pindare, Odes (2.59-75)
dans L’Énéide de Virgile, Énée, comme Héraclès lui, voyage aux enfers. Virgile décrit ceux qui voyageront à Elysium, et ceux qui voyageront au Tartare:
La Nuit accélère, et nous, Énée, la perdons en nous lamentant., Voici l’endroit où nous nous frayons un chemin à twain. Ta route, la droite, vers la demeure de Pluton va, et nous conduit à Elysium. Mais la gauche accélère les âmes pécheuses à la fatalité, et est leur chemin vers Tartarus TH’ accurst.
— Virgile, Énéide (6.539)
Virgile décrit d’une rencontre à l’Élysée entre Enée et son père Anchise. L’Elysium de Virgile connaît un printemps perpétuel et des bosquets ombragés, avec son propre soleil et éclairé par ses propres étoiles: solemque suum, sua sidera norunt.
dans aucun endroit fixe les âmes heureuses résident., Nous vivons dans des bosquets, et nous nous couchons sur des lits moussus, près de ruisseaux cristallins, qui murmurent à travers les hydromels; mais passez sur une colline facile, et descendez de là; le chemin vous conduit à la fin de votre voyage. »Ceci dit, il les conduisit sur le front de la montagne, et leur montra tous les champs brillants ci-dessous. Ils serpentent la colline, et les prés heureux s’en vont.
— Virgile, Énéide (6.,641)
dans la vie de Sertorius de L’historien grec Plutarque, Elysium est décrit comme:
ils sont au nombre de deux, séparés par un détroit très étroit; ils sont dix mille furlongs éloignés de L’Afrique, et sont appelés les îles du Blest., Ils apprécient les pluies modérées à de longs intervalles, et les vents qui pour la plupart sont doux et précipitent les rosées, de sorte que les îles ont non seulement un sol riche qui est excellent pour labourer et planter, mais produisent également un fruit naturel qui est assez abondant et sain pour nourrir, sans peine ni problème, un peuple tranquille. De plus, un air salubre, dû au climat et aux changements modérés des saisons, règne sur les îles., Car les vents du Nord et de l’est qui soufflent de notre partie du monde plongent dans un espace insondable, et, en raison de la distance, se dissipent et perdent leur puissance avant d’atteindre les îles; tandis que les vents du Sud et de l’Ouest qui enveloppent les îles apportent parfois dans leur train des averses douces et intermittentes, mais pour la plupart les refroidissent avec des brises humides et nourrissent doucement le sol. Par conséquent, une croyance ferme a fait son chemin, même aux barbares, que voici le champ élyséen et la Demeure du bienheureux qui n’est pas vrai, dont Homère a chanté.,
— Plutarque, vie de Sertorius, VIII, 2
Diodore, dans son premier livre, a suggéré que les champs Élyséens qui étaient très célébrés dans la poésie grecque antique, correspondaient aux belles plaines dans le quartier de Memphis qui contenait les tombes de cette capitale de L’Egypte. Il a en outre laissé entendre que le prophète Grec Orphée a composé ses fables sur l’au-delà lorsqu’il s’est rendu en Égypte et a vu les coutumes des Égyptiens concernant les rites des morts.