le cadre écologique est fondé sur des preuves qu’aucun facteur unique ne peut expliquer pourquoi certaines personnes ou certains groupes sont plus à risque de violence interpersonnelle, alors que d’autres en sont plus protégés. Ce cadre considère la violence interpersonnelle comme le résultat de l’interaction entre de nombreux facteurs à quatre niveaux—l’individu, la relation, la communauté et la société.,
- au niveau individuel, les antécédents personnels et les facteurs biologiques influencent la façon dont les individus se comportent et augmentent leur probabilité de devenir une victime ou un auteur de violence. Parmi ces facteurs figurent le fait d’être victime de mauvais traitements envers les enfants, des troubles psychologiques ou de la personnalité, l’abus d’alcool et/ou de substances et des antécédents de comportement agressif ou d’abus.
- Les relations personnelles telles que la famille, les amis, les partenaires intimes et les pairs peuvent influencer les risques de devenir victime ou auteur de violence., Par exemple, le fait d’avoir des amis violents peut influencer le fait qu’un jeune se livre à la violence ou en soit victime.
- les contextes communautaires dans lesquels les relations sociales se produisent, comme les écoles, les quartiers et les lieux de travail, influencent également la violence. Les facteurs de risque ici peuvent inclure le niveau de chômage, la densité de population, la mobilité et l’existence d’un trafic local de drogue ou d’armes à feu.
- Les facteurs sociétaux influent sur l’incitation ou l’inhibition de la violence., Il s’agit notamment de politiques économiques et sociales qui maintiennent les inégalités socioéconomiques entre les personnes, de la disponibilité des armes et de normes sociales et culturelles telles que celles entourant la domination masculine sur les femmes, la domination parentale sur les enfants et les normes culturelles qui approuvent la violence comme méthode acceptable pour résoudre les conflits.
le cadre écologique traite l’interaction entre les facteurs aux différents niveaux avec la même importance que l’influence des facteurs au sein d’un même niveau., Par exemple, des études longitudinales suggèrent que les complications associées à la grossesse et à l’accouchement, peut-être parce qu’elles entraînent des dommages neurologiques et des troubles psychologiques ou de la personnalité, semblent prédire la violence chez les jeunes et les jeunes adultes principalement lorsqu’elles surviennent en combinaison avec d’autres problèmes au sein de la famille, tels que Le cadre écologique aide à expliquer le résultat-la violence plus tard dans la vie—comme l’interaction d’un facteur de risque individuel, les conséquences des complications à la naissance et un facteur de risque relationnel, l’expérience d’une mauvaise parentalité., Ce cadre est également utile pour identifier et regrouper les stratégies d’intervention en fonction du niveau écologique dans lequel elles agissent. Par exemple, les interventions de visites à domicile agissent au niveau relationnel pour renforcer le lien entre le parent et l’enfant en soutenant des pratiques parentales positives.