un réflexe occidental naturel est de penser que Tokyo est une capitale avec tout ce que cela implique, y compris les coins sombres où il n’est pas conseillé de traîner. S’il fallait absolument trouver un de ces endroits dans la mégapole Japonaise, Kabukicho serait le plus légitime correspondant à ce rôle. Mais il serait exagéré de le décrire comme impraticable., Ce quartier, coincé dans le noyau de Shinjuku, est plutôt un lieu de plaisir qui ne dort jamais, encore plus pervers que Roppongi, mais jamais dangereux ni méchant tant qu’on respecte des règles assez évidentes.
pour être honnête, Kabukicho agit comme les deux faces d’une même médaille. Pendant la journée, le quartier semble très calme et sage, avec de grands théâtres classiques, des centres de batting, quelques grands hôtels.et des restaurateurs qui nettoient bien ou fument une cigarette devant leurs portes. Jusqu’à la fin du 19ème siècle, Ce quartier appelé Tsunohazu n’était qu’une vaste zone marécageuse., Plus tard, les bombardements de la Seconde Guerre mondiale ont détruit les zones résidentielles. Lors de la reconstruction, le quartier commercial devait être construit autour d’un théâtre kabuki, qui n’a finalement jamais été construit. Seul son nom est resté dans l’histoire.
c’est pendant les nuits que les rues de Kabukicho prennent vie, dans une surenchère de panneaux lumineux avec une musique assourdissante s’échappant des maisons. C’est le cœur du quartier: des tonnes de bars (aussi gays et lesbiens), boîtes de nuit, Karaokés, izakaya, chambres pachinko, love hotels.et autres kyabakura (cabarets-clubs pour hôtes et hôtesses)., En creusant un peu plus, on peut même découvrir des clubs de strip-tease et des terrains de savon où la prostitution n’est même pas cachée.
on compte plusieurs centaines voire des milliers de ces institutions nocturnes plus ou moins légales. Il est évidemment impossible d’obtenir des statistiques officielles de ce quartier qui a tendance à déranger la municipalité, alors que les Jeux Olympiques de Tokyo coming approchent à grands pas.
Vraiment dangereux?
toujours vivant et dynamique, Kabukicho s’est fait un nom dans la culture populaire., On le retrouvera dans le jeu vidéo Ryu ga Gotoku, les mangas Gintama et City Hunter, ou encore dans le roman Tokyo Vice de Jake Adelstein. Un quartier sombre et parfois menaçant est représenté, où les triades japonaises (yakuza), ainsi que leurs homologues chinois contrôlent et établissent la règle de la survie du plus apte. Ce qui inquiète les autorités, en réalité, ce sont les escroqueries organisées par des locataires sans scrupules, dont les vantards ciblent désormais particulièrement les visiteurs étrangers., La réception attrayante du début peut alors être multipliée par des dizaines et à la fin de la nuit, les clients drogués.
pour vous éviter une telle situation, une règle simple: ne pas accepter l’invitation de ces Extracteurs parfois (trop) insistant. La police du district, courageuse mais pas téméraire, ne sera pas d’une si bonne aide pour le gaijin blessé. Entrer dans ces institutions restera donc à vos propres risques. Mais Kabukicho devrait être sans danger si vous passez sans vous arrêter devant les portes les plus effrayantes., En effet, nombreux sont les touristes qui se promènent dans ses rues jours et nuits sans aucune crainte.
preuve de la transformation d’un quartier, début 2013 a été inauguré le cher et célèbre Robot Restaurant: une attraction beaucoup trop touristique au sous-sol, où le très commun Bento 🍱 est égal au goût étrange de son spectacle d’une heure et demie. Prévoyez 5 000 ¥ (~47,65 USD) par personne pour pouvoir y assister. Plus récemment encore, C’est Godzilla qui se dévoile dans un coin d’Immeuble, ornant le Drôle D’hôtel Gracery.